La parabole de l’Ivraie.

Il en va du Royaume des cieux comme d'un homme qui a semé du bon grain dans son champ. Pendant que les gens dormaient, son ennemi est venu; par-dessus, il a semé de l'ivraie en plein milieu du blé, et il s'en est allé.

Quand l'herbe eut poussé et produit l'épi, alors apparut aussi l'ivraie. Les serviteurs du maître de maison vinrent lui dire: "Seigneur, n'est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ? D'où vient donc qu'il s'y trouve de l'ivraie"?

Il leur dit: "C'est un ennemi qui a fait cela". Les serviteurs lui disent : "Alors, veux-tu que nous allions la ramasser"? "Non, dit-il, de peur qu'en ramassant l'ivraie vous ne déraciniez le blé avec elle. Laissez l'un et l'autre croître ensemble jusqu'à la moisson, et au temps de la moisson je dirai aux moissonneurs: Ramassez d'abord l'ivraie et liez-la en bottes pour la brûler; quant au blé, recueillez-le dans mon grenier"». 

Les disciples ne comprenaient pas et dirent à Jésus : explique-nous la parabole de l’ivraie. Il leur répondit : Celui qui sème le bon grain, c'est le Fils de l'homme; le champ, c'est le monde; le bon grain, ce sont les sujets du Royaume: l'ivraie, ce sont les sujets du Malin; l'ennemi qui l'a semée, c'est le diable; la moisson, c'est la fin du monde; les moissonneurs, ce sont les anges.

De même que l'on ramasse l'ivraie pour la brûler au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde: le Fils de l'homme enverra ses anges; ils ramasseront, pour les mettre hors de son Royaume, toutes les causes de chute et tous ceux qui commettent l'iniquité, et ils les jetteront dans la fournaise de feu; là seront les pleurs et les grincements de dents.

Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le Royaume de leur Père. Entende qui a des oreilles»!

Matthieu, chapitre 13

Lisant et relisant cette parabole je me suis aperçu que très souvent, 

nous essayons de repérer autour de nous ce qui est ivraie et bon épi! 

A ce moment-là, nous devenons celui qui fait le tri! 

Ce n'est plus ce que dit la parabole! 

Nous lisons ce texte comme si nous étions déjà à la fin des temps, 

et qui plus est, comme si nous étions le juge chargé de faire le tri! 

Nous avons simplement oublié de lire toutes les lignes

et surtout les premières: un homme a semé du bon grain dans son champ. 

Nous reconnaissons que cet homme est le Père des cieux. 

Jésus nous affirme que sa semence est du bon grain. 

Il nous reste à découvrir qui est le champ, 

et quelle est sa fonction dans la parabole et dans notre vie quotidienne. 

Dans ce champ, qui représente aussi bien le monde que moi-même, 

il y pousse à la fois des germes de bonheur et de malheur... 

Je ne suis ni le semeur, ni le moissonneur... 

Il me revient de recevoir la semence du Père, 

et de veiller à ce qu'elle croisse, 

sachant que le malin (l'ennemi) a aussi semé son poison. 

Je ne peux passer derrière lui pour extirper chaque mauvaise graine
Ce n'est pas ce qui m'est demandé.. 

Le Seigneur Jésus m'invite, moi et d'autres avec lui, 
à favoriser la croissance de la bonne graine.  

Pour cela, il me faut d'abord croire que le Père a semé la bonne semence.

Pour aller plus loin dans la compréhension de l'Evangile, 

c'est maintenant qu'il faut lire les paraboles de la croissance.

En particulier la seconde partir: Marc 4, 26-33

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