Secteur Pastoral des
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Paroisse Saint Martin. Accueil: |
Paroisse Sainte Marie. Accueil: |
Paroisse Saint Henri. Accueil: |
Paroisse Saint Martin de Beaumont. Accueil: |
Paroisse de Drocourt. Accueil: |
Paroisse de Montigny-en-Gohelle Accueil: |
La paroisse Sainte Claire en Héninois s'étend sur trois communes et six communautés paroissiales :
Hénin-Beaumont, (26.257 Hb.)
Montigny-en-Gohelle (10.629 Hb.)
Drocourt (3.341 Hb.)
Six clochers : Montigny : Sainte Madeleine.(+ chapelle)
Drocourt : Saint Léger (+ Eglise Ste Barbe)
Hénin-Beaumont : Saint Martin
Sainte Marie
Saint Henri
Saint Martin de Beaumont
Hénin Beaumont :
4 paroisses : Saint Martin en centre ville ; Saint Henri et Sainte Marie, deux églises en pleine cités minières, qui furent construites par les Houillères. Saint Martin de Beaumont, église de “village”.
Deux lieux de cultes : Saint Léger, petite église dans le “village” ; Sainte Barbe, plus grande, construite par les houillères au cœur de la cité minière. Deux communautés distinctes jusqu’au départ du prêtre, en 1984. L’arrivée d’un “jeune prêtre” pour les deux communautés devait orienter vers une seule communauté. Mais il est difficile de faire changer les mentalités... chacun tient à son clocher, même si l’on n’est pas contre le fait de travailler ensemble et que cette collaboration essaie d’exister. Les deux lieux de culte sont utilisés, selon le “confort” nécessaire.
Montigny :
Une église en centre ville ; une chapelle au bout de la ville, construite dans la cité minière du “7”, par les houillères. Elle a subi de graves dommages par incendie il y a quelques années. Cette chapelle est utilisée par la communauté polonaise.
Étymologie : Le nom de Montigny est assez fréquent dans les noms de ville. Il trouve son origine dans un mot issu du latin: montaniacus, petite colline.
Qui était ?
Quelques éléments d'histoire...
Hénin-Beaumont (Hénin Liétard jusqu’au 31 décembre 1970)
¨ Son origine celtique est démontrée par les découvertes de vases, de poteries, d’armes, de monnaies ainsi que par des trouvailles romaines et franques abondantes. Les fouilles préliminaires à l’aménagement du “Bord des Eux” ont permis de retrouver les traces d’un campement gaulois.
¨ L’histoire d’Hénin, c’est l’histoire de son marais bordé d’arbres séculaires qui permit aux celtes, puis aux germano-belges de s’y installer et d’y vivre : cultures maraîchères et gras pâturages, grâce à la tourbe ; rouissage du lin.
¨ En 881, invasion dévastatrice des Normands, construction de fortifications (rasées en 1302) et d’un large fossé de 21 mètres de large, de 3 mètres de profondeur. La cité subira les rigueurs de la guerre à plusieurs reprises entre 1053 et 1362.
¨ vers 360 (construction d’une église sur l’emplacement actuel de l’église Saint Martin, détruite lors de la guerre 1914-1918).
¨ Vers 1040, l’avoué de Béthune y fonda une collégiale de clercs, transformée en abbaye de la congrégation d’Arrouaise (de l’ordre de St Augustin), vers 1145.
¨ L’un des documents les plus anciens sur Hénin date de 1230.
¨ Hénin eut de très bonne heure “échevinage” (conseil municipal, charte des franchisés et sceau (cheval qui piaffe et couronne), qui était encore l’écusson de la ville il y a 4-5 ans.
¨ Existence d’importantes institutions charitables : maladrerie, deux hôpitaux et un orphelinat, réunis en un seul établissement par ordre de Louis XIV en 1693.
¨ A la fin du 18éme siècle, la ville avait reconstruit sa mairie (1775) et le chœur de la belle église romane qu’elle avait décoré de magnifiques boiseries (1785).
¨ De 900 à 1500, Hénin aura eu également son château fort.
¨ les guerres de 14-18 et 39-45 ont anéanti tous les précieux souvenirs que lui avait légué le passé, ainsi que grand nombre d’habitations totalement ou partiellement détruites.
¨ La famille d’Hénin-Liétard qui posséda la seigneurie jusqu’en 1244 a encore des descendants en France et en Belgique.
¨ Hénin fut appelée “Humanité” sous la Terreur.
¨ Lors de la révolution, pas un héninois n’est mort sur l’échafaud, mais quelques uns, après les religieux émigrèrent et prirent le chemin de l’exil.
¨ En 1852, la découverte du charbon dans le Pas-de-Calais allait apporter à notre commune la prospérité ».
¨ La société des mines de Dourges mettait en exploitation les puits 2, 2 bis, 3, 6 et 6 bis.
¨ Puis en 1880, la compagnie des mines de Drocourt creusait le puits n° 1 (la Parisienne) sur Drocourt.
¨ Ces compagnies créaient des lavoirs à charbon, fours à coke, usines de sous-produits, centrales électriques etc.
¨ A côté de l’industrie charbonnière et dans la seconde moitié du 19éme siècle, Hénin possédait :
2 fabriques de sucre, disparues depuis 1914.
Des établissements métallurgiques (tel les Ets Sartiaux devenus Ets Schwinn), puis...
une usine à gaz, en 1864.
Une verrerie à vitres, arrêtée en 1906.
Une fabrique de “noir de fonderie”, en 1883, qui a cessé ses activités il y a une dizaine d’années.
¨ L’industrie de la bière était très florissante : une malterie et 8 brasseries. Il n’y a plus aujourd'hui ni brasserie, ni malterie.
¨ Il y avait également : une tannerie, une fabrique à chicorée, 3 établissements pour le travail de la dentelle, 2 fabriques de cierges et chandelles, 12 maisons de gros, pour la vente de l’épicerie, des vins et spiritueux.
¨ L’établissement d’une gare par les Chemins de fer du Nord, en 1859 apporta une aide au commerce, à l’industrie et aussi à la population.
¨ La guerre de 1870 n’a pas fait de dégâts dans notre ville, les Prussiens n’étant pas venus jusque chez nous.
¨ Par contre, en 1914, en plus des dégâts déjà cités, toutes les installations industrielles ont été détruites par l’occupant . Une nouvelle mairie a été inaugurée en 1925 et l’Église St Martin a été ouverte le 12 septembre 1932.
¨ A partir de 1967, la récession minière a entraîné la fermeture de tous les puits existants sur le territoire de la commune. Le dernier puits en extraction, le 2 bis, a été fermé le 16 octobre 1970.
¨ Le premier janvier 1971 voit la fusion entre Hénin-Liétard et le village voisin de Beaumont-en-Artois. C’est une volonté politique (et économique) qui a eu beaucoup de mal à passer, surtout au sein de la population Beaumontoise. Hénin-Liétard, ceinturée par l’autoroute A.1, la rocade dite minière (A.21) et les communes avoisinantes, n’avait d'autre alternative, pour créer une zone industrielle et d’emploi, que de s’étendre sur la plaine qui sépare Hénin de Beaumont.
¨ Le développement de la zone commerciale, et plus encore du "Bord des eaux" donne un cachet beaucoup plus moderne au paysage et rend plus agréable la vie locale.
¨ De
nombreuses entreprises sont actuellement implantées sur cette zone. La création
prochaine d’un nouveau raccordement à l’A.1 devrait favoriser de nouvelles
implantation tout en améliorant le trafic routier.
Pour mieux connaître l'histoire de Hénin Beaumont, voir le site de Mr Henri Claverie : http://perso.wanadoo.fr/clicclic/henin.beaumont/histoire/html
¨ On a connaissance d’un dénombrement présenté à Philippe le Hardi, duc de Bourgogne, en date du 29 novembre 1385.
¨ Une partie de Drocourt dépendait du chapitre d’Arras, ce qui lui rapportait blés et chapons. Elle fut vendue par le chapitre, pour payer à Charles Quint les frais de guerre. Le chapitre ne garda dès lors que la dîme.
¨ Drocourt était un tout petit village de 180 habitants le 11 septembre 1750.
¨ La formidable poussée démographique est due, évidemment, à l’exploitation minière au milieu du 19éme siècle. Le village passera de 180à 3341 aujourd’hui.
¨ Après un sondage positif (on a trouvé des couches de charbon à 385 et 496 mètres), le puits de Drocourt, dit fosse n° 1 de la Parisienne est creusé en 1879, en territoire héninois. Il sera arrêté en 1947, après avoir produit 11.219.919 tonnes de charbon.
¨ C’est en 1892 que la cokerie de Drocourt fut implantée, devenant en 1975 l’une des plus grandes cokeries d’Europe. Sa fermeture effective au printemps 2002 sonne la fin d'une époque. Elle fournissait Metaleurop en coke et en gaz. Métaleurop fermera ses portes quelques mois plus tard
¨ L'usine Crey Valley a remplacé une ancienne usine de chimie. Sa proximité des population l'a contraint à de nombreux aménagements pour limiter la pollution.
Saint
Martin que les Églises d'Orient appellent aussi saint Martin le
Miséricordieux, a vécu au IV° siècle. Il est né en Pannonie, l'actuelle Hongrie, sur les frontières de l'empire romain où son père est en garnison. A 15 ans, il est soldat car la loi romaine obligeait les fils de soldats à s'enrôler dans l'armée. Il est muté en Gaule et c'est là, qu'à Amiens, il rencontre le pauvre grelottant à qui il donne son manteau et dont il apprend durant la nuit que c'est le Christ qui lui a fait cette demande. Il hésitait à devenir chrétien, il s'y décide enfin. Il quitte l'armée pour rejoindre saint Hilaire à Poitiers. Avec lui, il fonde le premier monastère des Gaules, à Ligugé, en Poitou. C'est là qu'en 371, il sera enlevé par les habitants de Tours qui en font leur évêque, . Mais l'ancien soldat devenu chrétien ne s'enfermera pas dans sa cité. Il évangélisera parcourant les campagnes jusqu'à sa mort, à Candes, sur les bords de Loire, en disant cette parole :"Seigneur, s'il le faut, garde-moi en vie, car je ne refuse pas le labeur.". Près de 500 localités et bourgades portent son nom. Saint Martin est fêté le 11 novembre. |
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SAINTE
BARBE
(ou
Barbara), fut martyrisée en 235 à Nicomédie . Sont culte fut largement répandu
dès le 5ème siècle tant en Orient qu’en Occident. Sa vie est surtout
faite de traditions. Son bourreau aurait été frappé par la foudre ce qui la met
à l’origine de la dévotion populaire qui l’invoque contre les dangers d’une mort
subite provoquée par le feu ou l’électricité. Il semble que cette barbare
(Barbara), lors de son exécution, fut introduite dans le cirque de Nicomédie
sans que les spectateurs parmi lesquels se trouvaient des chrétiens ne
connaissent son nom. Sommée une dernière fois de sacrifier l’encens à
l’empereur, elle refusa. Quand les chrétiens vinrent demander son corps, ils ne
purent la nommée que “ une jeune femme barbare ”, Barbara. Il en est d’ailleurs
de même pour beaucoup d’autres martyrs : René (par le baptême), Christian (un
chrétien), Christophe (un porte-Christ) etc ...
Sainte Barbe est fêtée le 4
décembre.
Neveu de l'évêque de Poitiers Dido et élevé à la cour, Léger fut d'abord archidiacre de Poitiers, puis abbé de Saint-Maixent. Vers 663, la reine Bathilde le nomma évêque d'Autun. Il se montra bon évêque, mais en même temps partisan convaincu de l'autonomie du royaume de Bourgogne. Le maire du palais de Neustrie, Ébroïn, tenta d'imposer à la Bourgogne le roi Thierry III; ils furent l'un et l'autre vaincus par le roi d'Austrasie, Childéric II. Ébroïn fut enfermé à l'abbaye de Luxeuil, Thierry dans celle de Saint-Denis. Bien que du côté des vainqueurs, Léger tomba en disgrâce et fut expédié, lui aussi, à Luxeuil. |
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L'assassinat de Childéric II en 675 rendit la liberté à Ébroïn et à Léger. Le premier reprit sa politique d'expansion et vint mettre le siège devant Autun, où Léger était rentré. Pour éviter des souffrances à son peuple, Léger se rendit. On lui creva les yeux, on lui coupa les lèvres et la langue, et on l'interna chez les moniales de Fécamp. Puis, après un simulacre de jugement, on le décapita dans une forêt d'Artois. Bien que les motifs de sa mort aient été surtout politiques, Léger fut considéré comme un martyr lors de la réaction qui suivit l'assassinat d'Ébroïn en 683. Le culte de saint Léger fut très populaire. |
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